Une Seesaw pour cet été

 Ce mois-ci, j'ai participé à un défi avec mes copinautes fans d'Ottobre et le thème était de coudre dans son plus vieux magazine Ottobre. Le mien n'est pas 'si vieux' parce que je ne suis pas abonnée depuis longtemps mais j'avais quand même acheté à l'unité celui de l'été 2013. J'ai alors cousu une robette pour mes minettes.

 

Patron

Il s'agit du modèle Seesaw n°12 du Ottobre 2013. Il grade du 98cm au 146cm. C'est un modèle que j'ai toujours souhaité coudre sans oser le faire. Pourtant la difficulté est de 1. Mais la collerette me faisait peur. Ne cherchez pas pourquoi, je n'en sais rien moi-même.

Les défis de ce genre me permettent d'oser. J'ai donc coupé en 128cm pour mes princesses.

Je n'ai pas fait de modifications sur le patron.

 

Tissu et mercerie

Pour ce projet, j'ai utilisé un coupon de jersey d'1m sur une laize de 1,5m, que j'avais acheté en 2019 sur le salon des créateurs de Ulm. La boutique est bavaroise et s'appelle Marina Rossa. Le tissu attendait patiemment son moment.

 

L'élastique transparent qu'on utilise pour les fronces de la jupe et pour stabiliser l'encolure est du Framilastic acheté sur Amazon.

 

Réalisation

J'ai cousu autant à la machine à coudre qu'à la surjeteuse.

Pour commencer, on fronce les jupes devants et dos grâce à l'élastique transparent. Cet exercice, je le fais au point droit à ma machine à coudre.

 

Ensuite on s'occupe du haut de la robe en assemblant le devant et le dos dans un premier temps puis en posant le biais sur les emmanchures. Je les ai posées vraiment comme du biais et pas comme le suggère Ottobre dans ses explications. Je voulais que la finition à l'intérieur soit très propre.

Pour une fois, j'ai essayé d'optimiser les fonctions de chacune de mes machines. Ce qui fait que je n'ai pas suivi les étapes explicatives dans l'ordre écrit. Ainsi  comme j'ai fait les ourlets à l'aiguille double des emmanchures. C'est donc naturellement que j'ai monté ensuite les jupes sur les hauts devant et dos de la robe à le surjeteuse puis j'ai cousu les côtés de la robe aussi à la surjeteuse et j'ai tout de suite fait l'ourlet de la jupe à l'aiguille double. Je n'avais pas envie de l'enlever pour la renfiler après. 

 

J'ai donc gardé pour la fin la partie qui me stressait un peu: le col. La première étape est de faire un ourlet roulotté tout le tour du col devant et dos avant de les assembler. Pour cela, je dois retirer une aiguille de ma machine, ainsi que le boucleur. J'ai réussi à le faire sans défaire tout l'enfilage de ma surjeteuse. Délibérément, je n'ai pas serré le roulotté pour que ça fasse plus joli (en tout cas à mon goût) sur ce tissu. 

Le principe du montage du col était nouveau pour moi. Stabiliser l'encolure avec de l'élastique transparent est quelque chose qui ne m'aurait pas traversé l'esprit. Le fait de coudre l'endroit du col sur l'envers de l'encolure permet de cacher sous le col la marge de couture. C'est plutôt astucieux. On sous-pique les marges de couture sur l'encolure et non sur le col et depuis l'intérieur de la robe, ce qui permet un rendu très propre à l'intérieur. 

Finalement ce n'était pas si sorcier. Il fallait prendre chacune des étapes les unes après les autres et comprendre où ils voulaient en venir. Je suis contente d'avoir appris une nouvelle façon de procéder avec ce modèle.

 

Bilan

C'est le genre de robe que mes filles mettent l'été en deux temps trois mouvements. Comme elle est pour toutes les deux et qu'apparemment miss V la trouve aussi à son goût (comme quoi, tout arrive! - D'ailleurs sa robe de Pâques a déjà été mise une bonne douzaine de fois, j'en suis plus que ravie!-), miss A m'a suggéré d'en coudre une autre pour qu'elles en aient une chacune. On verra... Mais c'est sûr, celle-ci sera mise et remise!